Comment bouturer un cerisier : astuces et étapes pour réussir

458

La multiplication des cerisiers par bouturage est une méthode horticole couramment employée pour propager cette espèce fruitière prisée. Alors que le cerisier ne se prête pas toujours aisément à cette technique, certains conseils et étapes peuvent considérablement augmenter les chances de succès. Que l’on soit un jardinier amateur cherchant à enrichir son verger ou un professionnel souhaitant conserver les caractéristiques d’un cerisier particulier, maîtriser l’art du bouturage s’avère essentiel. Cette pratique, réalisée de préférence à certaines périodes de l’année, implique le choix de la bonne section de branche et le traitement adéquat pour stimuler la croissance des racines.

Les étapes clés pour réussir le bouturage d’un cerisier

Trouvez le bon moment : Pour bouturer un cerisier avec succès, choisissez le début de l’automne, notamment les mois d’octobre à novembre. À cette période, les arbres sont en phase de dormance et la sève circule moins, facilitant ainsi la prise des boutures. Pour les variétés spécifiques, sachez que le Prunus avium, ou cerisier doux, et le Prunus cerasus, connu pour ses griottes, se prêtent bien à cette méthode à cette période de l’année.

A lire aussi : Installation ganivelle : astuces pour une clôture brise-vue efficace

Utilisez des hormones de bouturage : Ces substances chimiques, disponibles dans le commerce ou réalisables à partir de tiges de saule, augmentent significativement le taux de réussite des boutures. Appliquez-les sur la base des tiges préparées pour stimuler la formation des racines.

Préparez le matériel nécessaire : Un sécateur propre et aiguisé est indispensable pour prélever des boutures d’environ 15 à 20 cm de long. Utilisez des pots remplis de terreau spécifique pour bouturage, un substrat favorisant l’enracinement. L’ajout d’un engrais spécial bouture peut être bénéfique pour stimuler la croissance des jeunes plants.

A découvrir également : Plantation et entretien du robinier faux acacia : conseils et périodes optimales

Entretenez les boutures avec soin : Après la plantation, le terreau doit rester légèrement humide, sans être détrempé. Un taux de réussite des boutures estimé entre 70% et 80% récompensera les jardiniers méticuleux. La patience est de mise ; les signes de reprise peuvent prendre plusieurs semaines à se manifester. Pendant ce temps, surveillez l’apparition de nouvelles feuilles et maintenez un environnement stable pour vos jeunes cerisiers.

Choisir le bon moment et la bonne méthode de bouturage

La période idéale : Le bouturage du cerisier se réalise avec une précision quasi chirurgicale. Optez pour les mois d’octobre à novembre, lorsque les arbres s’endorment et que la sève ralentit sa course. Cette temporalité n’est pas anodine ; elle offre aux boutures la quiétude nécessaire pour s’acclimater et développer leurs racines avant l’arrivée des rigueurs hivernales.

Le choix des variétés : S’agissant des protagonistes de notre opération de multiplication, les variétés Prunus avium et Prunus cerasus se distinguent. La première, éprise de douceur, donne ces délicieuses cerises à chair tendre. La seconde, plus acidulée, est l’étoile des griottes. Ces deux candidats se prêtent volontiers à l’exercice du bouturage, à condition de respecter leur cycle végétatif.

Les hormones de bouturage : N’oubliez pas d’inviter les hormones de bouturage à la fête. Qu’elles soient issues du commerce ou extraites de tiges de saule, elles jouent un rôle de catalyseur dans le processus d’enracinement. Appliquez-les avec discernement sur la base des tiges préalablement coupées pour booster le taux de réussite, souvent situé entre 70% et 80% pour les jardiniers expérimentés.

Matériel nécessaire et préparation de la bouture

L’arsenal du boutureur : Avant de se lancer dans la grande aventure du bouturage, rassemblez vos instruments. Un sécateur affûté et désinfecté, garant de coupes nettes et sans bavure, est indispensable pour prélever les tiges. Pour accueillir vos futurs cerisiers, munissez-vous de pots remplis de terreau spécifique pour bouturage, milieu propice à l’enracinement. Ne négligez pas l’engrais spécial bouture ; il sera le catalyseur de la croissance de vos jeunes plants.

La préparation des boutures : Sélectionnez avec soin des tiges saines et vigoureuses, longues d’au moins 15 cm. Une coupe oblique, juste sous un œil, favorisera la surface de cicatrisation et donc, l’émission de racines. Trempez ensuite la base de vos boutures dans l’hormone de bouturage, si vous avez choisi cette option, pour stimuler leur développement. Insérez-les délicatement dans le terreau humide, sans les enfoncer trop profondément.

L’art de l’enracinement : La réussite d’une bouture ne se résume pas seulement à sa préparation. L’humidité du substrat doit être maintenue, mais sans excès pour éviter le pourrissement. Placez vos pots à l’abri du soleil direct, dans un environnement tempéré. Patience et observation seront vos meilleurs alliés dans ce processus délicat. Après quelques semaines, guettez les signes de reprise de croissance, témoignant de la formation des racines tant attendues.

cerisier bouture

Entretien de la bouture et conseils pour favoriser l’enracinement

Préserver l’humidité sans excès : Après avoir planté vos boutures, le terreau doit rester humide mais non détrempé pour éviter de compromettre l’enracinement. Une surveillance régulière s’impose : contrôlez l’humidité du substrat et arrosez avec parcimonie. Le terreau sableux peut être utilisé pour son aptitude à maintenir l’humidité tout en garantissant un bon drainage.

Un environnement favorable : Les boutures de cerisier, qu’elles proviennent de ‘Prunus avium’ ou de ‘Prunus cerasus’, apprécient un environnement tempéré, à l’abri des vents forts et du soleil direct. Une serre froide peut être idéale pour protéger vos jeunes plants des aléas climatiques. Si vous êtes en appartement, placez-les près d’une fenêtre lumineuse, mais sans soleil direct, et éloignez-les des radiateurs.

Stimulation naturelle : Pour celles et ceux qui préfèrent les méthodes naturelles, sachez que les hormones de bouturage peuvent être remplacées par une infusion maison de tiges de saule. Ce ‘saule bouturage’ est une source naturelle d’hormones qui peut augmenter le taux de réussite, généralement estimé entre 70% et 80%. Appliquez cette préparation à la base de vos boutures avant de les installer dans leur pot.